Sécurité informatique Principes et méthode [PDF]



Ce qui est moins évident est qu’un ordinateur est un assemblage hétéroclite, historiquement enchevêtré, de matériels et de logiciels dont les innombrables interactions sont au-delà de l’humainement appréhendable.
 Un ordinateur est tout autant une jungle et cette jungle s’étend au fil de ses expositions successives à Internet. Comme dans tant d’autres domaines sociétaux, la « sécurité » est réputée être la solution à ces problèmes !Mais au-delà de bonnement nommer cette solution, d’espérer un monde meilleur où l’on pourrait enfin jouir de cette fameuse sécurité, il faut s’interroger sur son existence, sa nature, ses constituants, ses conditions d’apparition ou de disparition, son développement, etc. C’est précisément à ces interrogations que répond l’ouvrage de Laurent Bloch et Christophe Wolfhugel. 

Un tel état de grâce ne s’obtient ni par décret, ni par hasard. C’est le résultat d’une confluence opiniâtre de comportements et de solutions techniques. Ces dernières sont présentes depuis l’article séminal de Diffie et Hellman [40] en 1976 qui a permis de résoudre le problème, ouvert depuis des millénaires : comment Ce qui est moins évident est qu’un ordinateur est un assemblage hétéroclite, historiquement enchevêtré, de matériels et de logiciels dont les innombrables interactions sont au-delà de l’humainement appréhendable. Un ordinateur est tout autant une jungle et cette jungle s’étend au fil de ses expositions successives à Internet. Comme dans tant d’autres domaines sociétaux, la « sécurité » est réputée être la solution à ces problèmes !

Mais au-delà de bonnement nommer cette solution, d’espérer un monde meilleur où l’on pourrait enfin jouir de cette fameuse sécurité, il faut s’interroger sur son existence, sa nature, ses constituants, ses conditions d’apparition ou de disparition, son développement, etc. C’est précisément à ces interrogations que répond l’ouvrage de Laurent Bloch et Christophe Wolfhugel.
Un tel état de grâce ne s’obtient ni par décret, ni par hasard. C’est le résultat d’une confluence opiniâtre de comportements et de solutions techniques. Ces dernières sont présentes depuis l’article séminal de Diffie et Hellman [40] en 1976 qui a permis de résoudre le problème, ouvert depuis des millénaires : comment